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27/07/11

DE RETOUR DE DOUR - DAY #3

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RÉTROSPECTIVE

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Troisième jour de festival. Pas cette fois de soleil, plutôt une pluie fine pas si désagréable : on respire et on peut dormir dans une atmosphère supportable. La question du jour tient de la métaphysique : Comment je me sappe ce matin ? la réponse sera bermuda et t-shirt. L'expérience ne me donnera pas tout à fait raison...

Déplacement vers la plaine pour le premier concert de la journée, celui de 74milesaway. Musique jazzy et arrangements électroniques. C'est très lounge, très "propre-sur-soi" et à réécouter au calme dans mon salon mais pour l'heure on enchaine avec CLoud Control dans la Petite maison dans la prairie. Le groupe australien pourrait bien être l'une des références folk de demain. Leur album "Bliss Release" passe l'épreuve du live avec succès, le public parait séduit.

Migration vers le ClubCircuit Marquee ensuite pour le show des Amplifetes. 4 suédois, quelques synthés et autres instruments, une musique tout-à-tour énergique puis plus calme. J'apprécie mais quitterai avant la fin en direction du Magic Soundsystem pour y voir GhostPoet. Mélange de dubstep et d'electro sur lequel le MC londonien pose sa voix de baryton sur un phrasé hip-hop. Le tout est diablement efficace, particulièrement auprès des quelques anglais présents dans l'assemblée.

Vient le moment de retourner au ClubCircuit Marquee pour le show d'Architecture in Helsinki. Les 5 australiens sont actuellement en tournée suite à la parution de leur second opus "Moment bends". En une bonne dizaine d'années d'existence, on ne peut pas dire que la formation soit hyper-productive, mais ils prennent le temps de sortir des albums lechés faits de compositions mêlant influences funk, grunge et folk. Une fois encore le public est réceptif.

La suite se passe à nouveau du côté de la petite maison dans la prairie avec Fool's Gold. Les festivaliers sont présents en nombre et je m'interroge quant au rôle de la pluie plus soutenue qu'au paravant dans ce succès populaire... On parle souvent de pop aux accents africains pour décrire la musique du groupe. Pour l'heure ces influences m'échappent un peu, mais il n'en reste pas moins que leurs compositions sont efficaces et font remuer une partie de l'assemblée.

Je n'ai rien de prévu pour la suite immédiate alors, après un bref détour par l'espace presse sous une pluie de plus en plus battante, je reviens vers la petite maison prendre une place de choix pour 13&God. Cela pourrait ressembler à une unions contre nature le rassemblement de l'electro-pop des allemands de Notwist et du hip-hop lo-fi des américains de themselves, mais le mélange est tout à fait digeste, alternant entre les univers respectifs des 2 formations et les mélangeant souvent avec succès en un tout cohérent. Le concert est une réussite, sans temps morts, et la présence et la communicativité du leader de Themselves font mouche.

La suite aurait du se dérouler du côté de IAMX... Mais la pluie m'a arrêté au moment de quitter la petite maison dans la prairie. Pas suffisamment téméraire. Je reste donc pour Les Savy Fav, formation de rock indé new-yorkaise et une des pionnières du genre. L'intérêt du groupe réside essentiellement dans le live. Tim Harrington, le chanteur du groupe, ne cesse de s'agiter en tout sens. Arrivé sur scène emmitouflé dans une large écharpe de strass dorée, il ne reste guère longtemps sur les planches avant de filer dans le public. Dans le confusion générale entre les différents slam à gérer dans le public, les membres de l'équipe technique frontstage vont même perdre la trace de Tim, avant qu'il ne revienne des backstages avec une bâche qu'il enverra valser dans le public, avant de vider une canette dans une de ses bottes et d'y faire boire l'un ou l'autre veinards du public. Sur un plan strictement musical, la prestation est concluante mais n'en reste pas moins poisseuse, et le public adore cela.

Le concert terminé, la pluie semble diminuer d'intensité. Plus tard dans la soirée, j'entendrai le speaker annoncer que l'on est heureusement encore loin de la catastrophe de 2001 avec 3 jour de pluie, un camping sous eau et une plaine concrètement impraticable. C'est bien vrai : même si l'endroit tient désormais plus du champs de boue que du vert pâturage, il s'agit juste d'une couche de boue de profondeur variable et téméraires y plongeant.

Pour ma part, le reste de la soirée sera composé d'un passage plus ou moins éclaire devant factory floor (trio electro, voix nicoesque), Flying Lotus, House Of Pain et Erol Alkan avant de regagner le camping.

Et comme d'hab, voir la galerie qui va avec.

- Loïc Warin

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Post? par losange