Co-fondé par Rahill Jamalifard et Lenny Lynch, originaires de Détroit, Habibi a fait ses débuts à Brooklyn en 2011, gagnant des éloges partout, de Pitchfork et NME à All Things Considered et The New Yorker, qui a félicité le groupe pour avoir insufflé « l'éclat blanc de Colgate ». de la pop des groupes de filles des années 60 avec une touche non censurée. Dreamachine, le nouvel album fascinant de Habibi sorti sur Kill Rock Stars, marque une évolution sonore majeure pour le groupe, s'élevant au-delà des racines garage rock des 5 musiciennes acclamé par la critique pour arriver à un tourbillon singulier d'éléments analogiques et numériques qui sous-tendent leur recherche de spirituel et transcendance physique. Produite par Tyler Love et son collaborateur de longue date Jay Heiselmann et mettant en vedette le multi-instrumentiste de MGMT James Richardson, la collection s'appuie sur un mélange de post-punk, de pop expérimentale et de disco vintage, évoquant Tom Verlaine, Diana Ross, Kate Bush et Kim. Deal, le tout filtré à travers l'amour commun du groupe pour la musique psyché du Moyen-Orient. Les chansons ici sont leurs propres mondes distincts, chacune étant une quête immersive à la recherche de quelque chose de plus grand, et les performances du groupe sont implacables et hypnotiques, portées par des synthétiseurs luxuriants, des guitares musclées et une section rythmique musclée. Le résultat est un disque aussi intrépide que passionnant, une œuvre tour à tour féroce et joyeuse qui atteint de nouveaux sommets en abordant le désir et l'évasion, l'amour et l'abandon, la rébellion et la réalité.