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INTERVIEWS

09/02/11

HAWKS

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L'INTERVIEW D'UN NOUVEAU GROUPE AVANT MÊME SON PREMIER SOIR DE CONCERT, ÇA AVAIT DÉJÀ ÉTÉ FAIT AVEC ALLEYWAYS ET ON RECOMMENCE CETTE SEMAINE AVEC HAWKS. EXCLU, VOUS AVEZ DIT EXCLU? MAIS SI VOUS CONNAISSEZ HELL-O-TIKKI OU POISON HEART, ALORS PAS LA PEINE DE VOUS PRÉSENTER MANU ET LADY ZOMBIE VEGA, LE DUO MASCULIN FÉMININ QUI SE CACHE DERRIÈRE HAWKS. UNE ÉVIDENTE COMPLICITÉ QU'ON ESPÈRE RETROUVER CE VENDREDI 11 FÉVRIER, SUR LA SCÈNE DE L'ENTREPÔT. ENTRETIEN RÉALISÉ PAR GUILLAUME ANCIAUX.

Hawks, c'est qui, c'est quoi ?

Manu : On est un duo. Aussi bien dans la vie que sur la scène, ce qui est déjà un peu particulier.

Vega : Ça fait six ans que nous sommes un couple, et 5-6 mois que Hawks a pris sa forme actuelle. Certains morceaux qu'on joue maintenant ont été écrits il y a plusieurs années, parfois chacun de son coté. On a décidé de tout réunir…

M : Hawks existe depuis maintenant quatre ans. On était avec un autre groupe (Poison Heart) en studio, et il nous restait du temps. Donc on a commencé à faire un truc qui est parti dans une nouvelle direction. Entretemps, on a essayé différentes formules sans que ça ne fonctionne vraiment. D'où l'idée du binôme… Juste nous deux !

Quel est l'élément déclencheur qui vous a fait passer du punk à des influences plus folk, blues ?

V : Une certaine maturité, d'une part, musicale. Je pense aussi que c'est dû à ce que moi je peux faire avec Manu ! A la base, je ne suis pas guitariste, je ne suis pas joueuse de banjolele ! Je gratouille un peu depuis des années parce que mon grand-père était chanteur et guitariste et qu'il m'avait offert sa guitare. Je n'ai jamais joué régulièrement, c'est Manu qui m'a mis la « pression ». On est en couple, on est tous les deux passionnés de musique et musiciens, car je chante depuis des années, pourquoi ne pas faire quelque chose ensemble ?

M : Maintenant, je pense que les chansons peuvent un peu être mises à toutes les sauces. A partir du moment où la chanson est bonne, tu peux en faire ce que tu veux, un truc punk, un truc folk ou un truc metal, quand il y a une base…

V : Les chanson peuvent être interprétées de manière différentes, mais pas par nous deux.

M : Ça vient naturellement en fait. C'est son timbre de voix qui a donné l'orientation du projet, et qui a déterminé les arrangements. Mais on essaye de faire quelque chose d'original pour ne pas arriver non plus dans un schéma hyper classique avec guitare acoustique. On essaye de mettre de nouveaux instruments.

V : Je pense qu'on avait envie de changement, par rapport à ce qu'on avait l'habitude de faire. Monsieur est issu de la scène punk, dans le sens large du terme. Moi je suis de la scène hardcore bruxelloise… Rien à voir !

M : Et à coté de ça, on joue aussi dans un groupe de surf (Hell-O-Tikki). En fait, c'est plus une approche musicale ouverte que quelque chose de figé.

Y'a-t-il des artistes qui vous ont influencé en particulier ?

V : Difficile à dire. Oui, bien sûr, parce que ça ressemble un petit peu à tout, et un petit peu à rien en même temps. C'est sûr qu'il y a des artistes qu'on aime bien et de qui notre style de musique se rapproche un peu. Maintenant, donner des noms… Enfin, toi, je sais déjà qui tu vas citer… Kris Dane…

M : Non, pas spécialement… Ouais, Kris Dane, c'est sûr qu'au niveau belge, niveau production etc, c'est vraiment un truc qui va un peu dans la même optique. Mais au niveau des compositions, ça reste hyper large. Mike Ness, au niveau de l'écriture des textes et de la musique, est quelqu'un d'important pour moi.

V : Pour ce qui est des ambiances, peut-être Aaron, un artiste qu'on aime beaucoup.

M : C'est assez ouvert. Par rapport à elle, il faut plus aller vers du Aretha Franklin, ce genre de chose… C'est par là qu'il faut chercher, je crois.

En écoutant vos morceaux, on ressent une sorte de mélancolie, de détresse. Y'a-t-il des idées, des messages derrière vos textes ?

M : Au niveau des textes, c'est assez diversifié. On est deux à écrire… Il y a des textes que j'ai écrit seul, il y en a qu'elle a écrit seule, il y en a d'autres pour lesquels on s'est mis ensemble. Maintenant, l'aspect mélancolique… Ouais, peut-être…

V : Pour ma part en tout cas, je n'ai pas un message bien précis à faire passer. Toutes les chansons du set qu'on joue en ce moment, et en tout cas les miennes, sont essentiellement parties de ce que je vis au jour le jour. Pour la petite histoire, je suis vraiment arrivée à faire de la musique par mon grand-père paternel et à ma grand-mère. Donc du coup, je suis inspirée par ces deux personnes et ces deux histoires.

M : Le coté mélancolique s'impose aussi par les chansons, en utilisant le mode mineur, tu donnes une ambiance un peu particulière et pas spécialement festive, mais bon… C'est naturel, ce n'est pas quelque chose qu'on recherche. C'est en fonction du moment.

D'où vient le nom du groupe ?

M : Généralement, quand on trouve un nom de groupe – en l'occurrence c'est moi et c'est souvent le cas – c'est un peu à l'instinct ! Au départ, même si le groupe n'existait pas encore sous cette forme, il y avait l'idée de quelque chose d'assez « nature ». La première chanson écrite n'est pas militante écolo mais elle parle quand même du fait qu'on arrive à une situation où on détruit plus qu'on ne construit les choses. Au départ, choisir un nom un peu comme ça, un nom d'oiseau, était dans cet esprit. Puis on a repris des textes qui étaient déjà en place dans d'autres chansons, ça paraissait logique de continuer sous ce nom.

V : Le nom existait avant qu'on ne commence à deux… La première formule « Hawks » n'a jamais abouti, alors qu'il y avait déjà un design etc derrière ce nom-là. C'est une question de facilité ! Après, j'ai interprété la chose à ma façon. On fait de la musique en couple, et je pense que c'est quelque chose qui rapproche fort. On compare souvent les aigles à des animaux majestueux, puissants, et je crois qu'à deux on est toujours plus fort, surtout quand il y a de la musique.

Quels sont les projets futurs ? Vous comptez vous lancer dans un album ?

M : Ça fait longtemps qu'on faisait de la musique ensemble à la maison. Et un jour je suis arrivé à la maison et j'ai dit « écoute, on a une date au mois de février et on doit être prêts ». On avait du mal à passer le pas, du coup on a prévu une date, on a parlé à d'autres personnes et il y a eu deux dates, puis là on est à quatre jusqu'au mois d'avril. On joue vendredi prochain, le 12 dans un resto pour un mai, le 11 mars au Rider's à Messancy pour un concert de soutien, pour qu'ils puissent continuer à exister, on jouera aux Aralunaires le 25 avril… On retournera en studio, pour enregistrer 2-3 chansons en plus et avoir un six titres ou un sept titres… Et, un album… Ouais, je pense qu'on va quand même passer par la case album à un moment donné ou à un autre. Maintenant, on a déjà beaucoup de choses à faire, aussi bien dans nos vies professionnelles qu'artistiques. Mais malgré tout… Même si on considère Hawks comme un side project, Hell-O-Tikki restant notre premier groupe, on a quand même des propositions de date, il y a de quoi avancer.

« Lady Vega Zombie », ça vient d'où ?

Lady Zombie Vega ! Lady vient d'une très vieille connaissance avec qui je faisais des interviews dans des festivals etc, qui m'appelait tout le temps Milady, j'ai gardé pour le coté pin up, burlesque. Zombie parce que j'adore ce qui est film d'horreur, et c'est un surnom qu'on m'avait donné à l'époque parce que le matin, je ressemble vraiment à un zombie (rires). Vega, ça date aussi de très très longtemps, ce sont les membres de mon premier groupe qui m'avaient surnommée comme ça parce que Vega est le nom d'une des étoiles les plus proches du soleil, et que j'ai toujours chaud ! Au sens propre du terme. Vega, c'est pas pour végétarienne, ce que les gens pensent parfois, aussi à cause d'un de mes tatoos. Bon, j'essaye de pas trop manger de viande. Mais je fais du catch et j'ai un régime protéiné, donc c'est mal parti. Mais c'est pas pour ça qu'il faut manger des animaux (rires).

Un mot de la fin ?

M : « Fin ».

V : Oh, il l'a dit avant moi ! Tu sais ce que c'est, un chinois avec des écouteurs ? Un Nem P3.

M : Ok, on va stopper…

Merci beaucoup.

A découvrir sur myspace.com/hawksareborn et sur scène le 11/02 à Arlon (support act de 22 Pisterpirkko), le 11/03 uau Rider's et le 25/04 aux Aralunaires.

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Post? par losange

FOCUS:

"Eté 2008, lors d'une session studio de Poison heart, j'avais 6 cordes sous les doigts et il nous restait une heure. Cette heure s'est transformée en un nouveau projet et (…)

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