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INTERVIEWS

26/09/10

LES WAMPAS

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ILS ÉTAIENT VENDREDI SOIR SUR LA GRANDE SCÈNE DU FESTIVAL GÉNÉRATION 80-90 DE MARBEHAN. FAISANT PARTICIPER ACTIVEMENT LE PUBLIC, DIDIER ET SES SBIRES SE L'ONT MIS DANS LA POCHE. DE "MANU CHAO" ET "CE SOIR C'EST NOËL" AU NOUVEAU "U.N.I.V.E.R.S.A.L.", LES MEILLEURES CHANSONS DE WAMPAS ONT ÉTÉ ENTONNÉES PAR UNE HORDE DE FANS SUREXCITÉS. Y A-T-IL ENCORE BESOIN DE PRÉSENTER CE GROUPE? UN GROUPE DE PUNK AUTHENTIQUE ARRIVÉ PAR HASARD DANS LA BORDEL MÉDIATIQUE ET QUI SE COMPLAIT À Y FOUTRE ROYALEMENT LA MERDE. ROYALEMENT? PARCE QU'INDÉNIABLEMENT, DIDIER WAMPAS EST LE ROI. C'EST SUR LE TON DE LA CONVERSATION QUE DIDIER A RÉPONDU À NOS QUESTIONS, SANS PRISE DE TÊTE NI LANGUE DE BOIS.

Salut Didier, tu vas bien?

Ça va super merci!

On a d'abord appris que les Wampas avaient inventé le Rock'n'roll, ensuite on a appris qu'ils étaient la preuve que Dieu existe. A-t-on encore beaucoup de choses extraordinaires de ce genre à apprendre sur les Wampas?

Oh que oui! Vous avez encore des tas de choses à apprendre sur les Wampas!

Dans tes paroles, tu aimes fustiger les maisons de disque et certains autres artistes. Est-ce qu'il y en a qui ont déjà mal pris la chose?

Non, pas vraiment. Enfin, ils n'ont pas osé me le dire. Mais de toute façon, Universal, c'est vraiment n'importe quoi. Ils prennent les artistes comme de la marchandise qu'ils utilisent puis qu'ils rangent dans un placard, à leur guise. On a atterris chez eux parce qu'on était sur un label qui a été racheté par Universal, donc on a pas vraiment eu le choix. On a été achetés, comme de la lessive! Mais les maisons de disque, en France, c'est vraiment de la merde, c'est n'importe quoi.

Nevers, Strasbourg, Lorient,... Le dernier album des Wampas, c'est un peu le tour de France, sans dopage!

(Rires). Oui, tout à fait. En fait, j'aime utiliser des endroits réels, tout ça, parce que tu vois, une chanson à la base c'est quelque chose de tellement abstrait, alors j'aime ajouter des éléments concrets, des villes, des personnes connues, etc... J'aime bien ça, oui.

Vous avez joué la semaine dernière aux Fêtes de Wallonie et les mauvaises langues se plaisent à dire qu'il s'agirait des dernières. Tu penserais quoi du rattachement de la Wallonie à la France, ça te ferait plaisir de nous avoir comme collègues.

Oui, ça me ferait plaisir, ça ne me dérangerait pas du tout! Je ne connais pas vraiment la nature exacte de vos relations avec les Flamands, je suis à l'extérieur donc ce n'est pas facile de tout bien comprendre. Mais, lors du concert, quand j'ai parlé du rattachement, les gens avaient pas l'air contents, il y a eu des sifflements...

Ce qui nous dérangerait, c'est peut-être le président...

Et oui! C'est pour ça que j'ai rajouté « Attendez encore quelques années ». Oui, c'est vrai, il fait pas forcément bon d'être français ces temps-ci. Et en Flandre, c'est pas vraiment mieux, vous n'avez pas de chance, entre la France et les Flamands!

C'est surtout sur scène qu'on peut vraiment ressentir l'énergie des Wampas...

Oui, mais je trouve ça dommage.

Ah bon?

Oui, c'est vrai que la scène, c'est quelque chose de vraiment illimité, où tu as l'opportunité de te donner à fond. Ceci-dit, je suis en studio comme je suis sur scène. Mais en studio, il y a plusieurs prises, etc... C'est un peu moins spontané. C'est peut-être plus compliqué de faire passer certaines choses.

La scène, c'est donc quelque chose qui ne te lassera jamais?

Bizarrement, quand je ne suis pas sur scène, ça ne me manque pas. Quand j'y suis, j'adore ça, je me donne vraiment à fond, mais en dehors de ça, ça ne me manque pas, non. Tu sais, un concert où tu te donnes à fond, c'est quelque chose de très exténuant, physiquement parlant mais aussi au niveau des émotions. Mais je pense que je dis ça parce que je sais que ce n'est pas fini, que je vais encore faire des concerts. Si c'était le dernier, j'aurais beaucoup plus de mal.

Tu partages l'affiche du festival, avec des gens comme Samantha Fox...

Ah oui! Samantha Fox!

Ça change du « ska festif en première partie » !(NDLR : référence aux paroles de « Elle est où ma loge », chanson présente sur le dernier album des Wampas).

Ah oui, ça tu peux le dire, ça change de Marcel et son Orchestre et des Fatals Picards (rires).

Est-ce qu'on vous a vraiment proposé un duo avec Cali?

Oui, c'est une anecdote véridique, notre maison de disque nous a réellement proposé un duo avec Cali. On est partis en Suède pour enregistrer « Les Wampas sont la preuve que Dieu existe ». Ils nous ont laissé tranquille, ils ne sont pas venus nous contrôler, on a vraiment fait le disque qu'on avait envie de faire. Et quand on est revenus en France, ils l'ont écouté et ont dit « Ouais, c'est cool votre truc, mais ça ne va pas marcher, c'est trop rock, trop punk, vous voudriez pas faire un duo avec Cali, vous vous connaissez, tout ça. » Évidemment, on a refusé, et j'ai directement écrit et enregistré le chanson « U.N.I.V.E.R.S.A.L. » qui parle de ça.

Merci pour cette interview, Didier!

De rien, et remet mon bonjour à Samantha!!!

Merci à Didier pour sa sympathie, et de tout coeur merci à Dominique Pairoux et au reste de l'organisation du festival Génération 80/90 pour ce festival incroyable!

Site officiel des Wampas

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Post? par Quentin

FOCUS:

Formé en 1983, autour du chanteur Didier Wampas (« sorte de Johnny Halliday déglinguos et illuminé »), le groupe a pour ambition initiale d'être le chaînon manquant entre LES (…)

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