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INTERVIEWS 11/07/10 JIL IS LUCKY 
PROGRAMMÉ CETTE ANNÉE SUR LA NOUVELLE SCÈNE "COUP DE COEUR" DU FESTIVAL LA SEMO À HOTTON, JIL IS LUCKY EST UN GROUPE FRANÇAIS INCLASSABLE, MÉLANGEANT INFLUENCES POP, FOLK ET ROCK. DES GENTILLES BALLADES AUX EXPÉRIMENTATIONS À LA LIMITE DU ROCK PROG DANS "HOVERING MACHINES", JIL IS LUCKY EST UN GROUPE ÉTONNNANT, ET D'UNE QUALITÉ INDUBITABLE. ET CE N'EST PAS LE PUBLIC CONQUIS DE LA SEMO, REGROUPÉ DEVANT LA MINUSCULE SCÈNE, DANSANT, DANSANT, À N'EN PLUS FINIR, QUI VA ME CONTREDIRE. J'AI EU LA CHANCE DE POUVOIR POSER QUELQUES QUESTIONS À JIL, ASSIS LE LONG DE L'OURTHE. Vous vous êtes fait connaitre principalement grâce à la chanson « The Wanderer », choisie pour la pub de Kenzo. Comment est-ce que ça s'est passé ? On nous a contacté, on nous a dit « Voilà, on a tourné notre nouvelle pub sur votre chanson, est-ce que c'est ok pour vous ? ». Est-ce que vous avez été directement conscient de l'impact que ça aurait pour vous ? Oui et non. On n'y a pas accordé plus de temps et d'importance que ça. On était déjà en tournée, on avait déjà sorti notre album, et puis c'est arrivé et ça a débloqué plein de choses. Mais ça a fait plus partie d'un processus que, si tu veux, on n'a pas cherché à avoir. On n'a rien misé dessus. Sur l'album, il y a des chansons plus rock, puis des ballades folks. Sur scène, je t'ai déjà vu jouer avec un t-shirt Motorhead. Est-ce que l'éclectisme est quelque chose d'indispensable pour toi ? Oui, carrément ! On vit dans une génération où on a bouffé les années 60, 70, 80, les années 2000, etc… On a un peu tout écouté, on a aimé plein de choses là-dedans et on représente un peu ce mix là. La chanson « Supernovas » est-elle autobiographique ? Oui, c'est quelque chose d'extrêmement intime. C'est vraiment quelque chose de sincère ! On parle beaucoup de la crise du disque. Comment la vivez-vous ? Dans le milieu indé, de toute façon, ça a toujours été chaud et ça le sera toujours. C'est pour ça qu'on est dans ce milieu-là, car c'est ce qui est excitant dans l'idée de musique indépendante. C'est pouvoir être en galère un peu tout le temps, crise ou pas crise, du coup, la crise, on s'en fout un peu. Comment en es-tu venu à commencer la guitare ? On a monté un groupe avec mon frère. On faisait des reprises de rock, on était jeunes, j'avais 12 ans. Et puis à un moment, j'ai voulu faire mes chansons de mon côté. J'ai voulu partir, voyager, j'ai écris des chansons et je suis revenu quelques années après. Ça vous arrive de rêver que des 30 ans, vous jouerez encore, et devant des grandes foules ? Oui, si je ne fais pas l'album de trop. Ça te fait peur, l'album de trop ? Pour l'instant, non, parce que j'ai encore plein d'idées. Mais c'est clair que c'est un truc auquel on pense tous. Donc, un deuxième disque est en préparation ! Ouais ! Complètement ! Il sera probablement disponible fin 2011. Vous jouez sur la scène coup de cœur du festival La SeMo. Est-ce qu'il y a d'autres groupes que vous aimez dans la programmation ? Ouais ! Syd Matters ! On s'est rencontrés plusieurs fois, et on s'apprécie beaucoup. On est très contents de se retrouver ce soir. Je remercie chaleureusement Jil pour avoir accepter de me rencontrer, et Myriam, pour avoir organiser cette rencontre sympathique!
Post? par Quentin |
