10/05/10
ZAK LAUGHED
PLÉBISCITÉ PAR COCOON, DYONISOS, DES LABELS COMME ROUGH TRADE OU DES ÉMISSIONS COMME TARATATA, ZAK LAUGHED EST UN PETIT PHÉNOMÈNE FOLK ROCK DE LA SCÈNE FRANÇAISE. DU HAUT DE SES QUINZE ANS, ZAK (DE SON VRAI NOM ZACHARIE, DONC ZAK A RIT, DONC ZAK LAUGHED), PROPOSE DES CHANSONS DÉLICATES, FRAÎCHES ET ACCROCHEUSES, À L'IMAGE DE SON SINGLE "EARLY DAYS". EN PRÉPARATION DE SON PASSAGE AUX ARALUNAIRES (LE 1ER MAI À LA KNIPPCHEN), LE JEUNE HOMME NOUS ACCORDE UNE INTERVIEW TÉLÉPHONIQUE UN MERCREDI APRÈS-MIDI. BEN OUI, LE MERCREDI APRÈS-MIDI, Y'A CONGÉ.
R'nG : Peux-tu m'expliquer ton parcours ? Quand as-tu commencé la musique et de quelle façon t'es tu créé un nom ?
Zak Laughed : J'ai commencé la musique il y a maintenant un peu plus de quatre ans, quand mon oncle m'a offert un ukulélé, à Noël 2005. J'ai commencé comme cela, en jouant les chansons des autres. Des reprises, tout ça
R'nG : Quel genre de reprises ?
Z.L. : Plein de choses. Johnny Cash, Dyonisos… Et puis en 2007, je me suis mis à écrire mes chansons. A la fin de cette année, j'ai rencontré Denis Clavaizolle, avec qui j'ai enregistré un disque en 2008, que nous avons sorti en 2009. Depuis, il s'est passé plein de choses.
R'nG : Quel est ton objectif premier dans la musique ?
Z.L. : Me faire plaisir, m'amuser. Voilà, c'est surtout ça. Faire des bons concerts, et des bons disques.
R'nG : Faire réagir le public, lui faire passer un bon moment ?
Z.L. : Je ne sais pas si le public est ultra ultra important. Je veux surtout m'amuser avant tout, après le public suit ou pas, même si évidemment il est mieux d'avoir un public assez chaud, une bonne ambiance est tout de suite plus agréable.
R'nG : Comment gères-tu ta « double-vie », en quelque sorte ? Celle d'un étudiant de quinze ans qui est au collège, et celle d'un artiste qui voyage sur scène ?
Z.L. : Simplement en donnant des concerts le week-end, et pendant les vacances. Et en continuant à aller à l'école.
R'nG : Pour toi, la priorité reste les études ?
Z.L. : Oui, complètement.
R'nG : Si tu devais faire le choix entre continuer tes études et devenir tes études professionnelles… ?
Z.L. : Je choisirais les études, sans doute. Je pense que j'ai envie de garder la musique comme une passion.
R'nG : Est-ce que tu as eu d'autres expériences musicales auparavant ?
Z.L. : Non, pas du tout. C'est mon premier projet, le seul que j'ai développé pour l'instant.
R'nG : Est-ce que cela s'est fait sur un coup de tête, ou est-ce que ce projet était prévu à l'avance ?
Z.L. : J'ai commencé à écrire des chansons. Puis ça a commencé avec le lancement sur le myspace, il y a eu un nom, un pseudo, tout ça. C'est comme cela que tout s'est enclenché.
R'nG : On t'a contacté suite à ça ? Des managers, bookers, des maisons de production ?
Z.L. : Non, en fait la première personne du métier que j'ai rencontrée, c'est Denis Clavaizolle. Qui est plutôt un musicien, ingénieur du son, qui enregistre des disques. Il s'est mis avec une certaine maison d'édition et un tourneur. Donc j'ai à la fois un bookeur et une maison d'édition. La boîte s'appelle « Sophiane Production ». Il y a eu un manager, qui est venu après, on a signé avec un label qui s'appelle « 3ème Bureau », et un autre, « Wagram ». Maintenant, il y a une petite équipe autour de moi.
R'nG : Ton album, « The Last Memories of My Old House », est maintenant disponible. J'aimerais savoir de quoi il parle, quels sujets sont abordés à travers tes paroles ?
Z.L. : Ce sont des histoires, souvent ironiques, pleines d'humour noir. Il y a pas mal de références à la nature. Puis quelques chansons personnelles, que j'ai un peu cachées sous des histoires de mon invention… Voilà, c'est une collection de chansons, mais chacune à une histoire propre. Des personnages, un lieu, et quelque chose qui passe dedans.
R'nG : Donc on retrouve un peu la vie de Zak dans son album.
Z.L. : Ouais, je sais pas si on peut dire ça. C'est un peu détourné, même s'il peut y avoir des similitudes.
R'nG : Tu tournes actuellement en France. Est-ce que tu as pour projet de faire des concerts dans d'autres pays ?
Z.L. : Je n'en sais rien, mais j'aimerais bien. J'aimerais bien tourner en Angleterre, un peu partout en Europe. Ce serait déjà super. Donc, pourquoi pas, mais pour l'instant il n'y a pas de réelles propositions à ce niveau.
R'nG : C'est un peu ça que tu espères atteindre dans la musique ?
Z.L. : Oui, je sais pas… De toute façon, je compte bien voyager. En Amérique, en Angleterre… Même si ce n'est pas pour la musique.
R'nG : Tes rêves ne portent-ils que sur la musique ?
Z.L. : Euh, ouais… Essentiellement… Pouvoir collaborer avec des artistes, faire des disques avec d'autres musiciens… Donc oui, ce sont essentiellement des rêves liés à la musique.
Rn'G : Est-ce que tu as une info, une petite exclusivité pour nous ?
Z.L. : Pas vraiment, je crois… On va tourner, faire des festivals, il y a beaucoup de dates qui s'annoncent, un peu partout. Ah si, tiens, on va sûrement enregistrer notre second disque à la fin de l'année ! Ce sera assez rapide, si tout va bien cela devrait sortir début ou mi 2011.
Rn'G : A quoi peut-on s'attendre lors de ton concert aux Aralunaires ?
Z.L. : Ce sera assez différent de l'album, parce que je suis avec mon groupe de rock, qui s'appelle The Hobo's Company. C'est plus punk, plus rock n'roll que sur le disque. Il y a vraiment un coté électrique, c'est beaucoup plus énergique et rythmé que sur l'album.
Propos recueillis par Jérôme Billo.
http://www.myspace.com/zaklaughed
Post? par Dumbass4
|
|
Myspace
Zak Laughed - littéralement « Zach a rit » ou plutôt « Zacharie », son vrai prénom - est un jeune homme de quatorze ans, inspiré par la folk douce (…) bio complète
|
