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INTERVIEWS

10/05/10

LES PETITS PILOUS

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C'EST POUR QUE VOUS EN SACHIEZ UN PEU PLUS SUR LES PETITS PILOUS, AVANT QU'ILS NE VIENNENT AUX ARALUNAIRES LE 30 AVRIL, QUE J'AI DÉCIDÉ DE TÉLÉPHONER À ANTHONY, UN DES DEUX MEMBRES ET DE LUI POSER QUELQUES QUESTIONS À PROPOS DE LEUR VIE ÉLECTRONIQUE. FAITES-VOUS PLAISIR !

Salut Les Petits Pilous
A. : Salut.


Je vois sur votre Facebook que votre premier vinyle a été créé en février 2006. Est-ce que la création de ce duo infernal en est de même ?
A. : En fait, ouais notre EP est sorti en février ou janvier 2006… ou peut-être en 2007. On a commencé en été, c'était en septembre. C'était après avoir vu un festival électro en Corse.  En fait avec Jean-Patrick, on est cousin et du coup, on s'est dit pourquoi pas essayer.  J'avais un logiciel pour faire ça et on s'y est mis. Ca a été vite, c'était le tout début de Myspace en France.  Des amis nous demandaient pour écouter et on leur disait qu'on faisait ça pour s'amuser.  On en a fait un et ça s'est développé.


Vous avez débuté comme ça alors, pour vous amuser et ensuite c'est devenu du sérieux ?
A. : Pour nous, c'était pour le plaisir, c'était sans ambition.  Ensuite, c'est grâce à Boysnoize qui, trois mois après la mise en ligne du myspace, nous a envoyé un message.

Vous êtes sous un label allemand, « BOSYNOIZE », assez réputé mais pourquoi avoir choisi un label allemand et pas un label français comme « ED BANGER » ?
A. : Disons que bon ben Boysnoize nous a envoyé un message et c'était pour signer directement quoi.  C'est le premier qui est venu et il nous correspondait bien.  On s'imagine mieux chez Boysnoize que chez Edbanger,  peut-être parce on a signé en premier chez eux.

Je vois que vous êtes en tournée Européenne, est-ce que vous avez déjà conquis d'autres continents ?
A. : Ouais, on a fait deux tournées en Australie et on a joué une seule fois aux Etats-Unis, à New-York
Ok, ok, vous avez d'autres projets en dehors de l'Europe ?
A. : Ben pour l'instant, on se concentre plutôt sur l'Europe. Les Etats-Unis, ça sera peut-être pour dans un an ou deux, parce que les Etats-Unis ne sont pas encore très ouverts à cette musique là je pense.  Enfin, ça commence mais je pense que par rapport à l'Europe, c'est toujours moins ouvert.  Disons qu'ils ont leurs scènes à eux et en plus, ça coûte cher de faire venir des internationaux. C'est assez contraignant en fait : il faut des visas de travail, faire plein de papiers pour jouer devant des gens qui ne nous apprécient pas forcément d'après les retours qu'on a eu d'amis qui sont allés là-bas. Donc, peut-être plus tard.

Devant quel genre de public préférez-vous jouer, géographiquement parlant ?
A. : C'est très difficile à dire, ça dépend plus du club et du genre de clientèle plutôt que de la localisation. Bon le public le plus fou qu'on ait eu c'était à Malte, on s'attendait pas du tout à un accueil comme celui-là. C'était un peu surréaliste et il y a des fois, dans des clubs à Paris où on va jouer, c'est pas du tout le même genre de soirée. C'est difficile à localiser, maintenant c'est plutôt une génération un peu kids qui va en club.  En Allemagne, avant, ils écoutaient beaucoup de minimal mais maintenant ils écoutent un peu de tout.

Est-ce que vous êtes du style à créer du son qui va plaire aux gens ou alors vous vous obstinez à créer votre propre style et tant pis si ça ne plait pas au grand public ?
A. : Ah ben nous (rire…) en nous écoutant, je pense que ça se devine un peu. On essaye de faire le moins possible dans la recette facile à réutiliser.  Il y a beaucoup de gens qui, dans ce business là ont fait leur petit tube, leur chanson qui marche et qui après ont utilisé les mêmes batteries de sons, les mêmes mélodies et nous voilà, on essaye pour chaque nouveau son de repartir à zéro. Maintenant si ça marche, c'est une coïncidence, nous on repart à chaque fois de zéro et on fait quelque chose qui nous plait. Des fois, ce n'est pas sortable, après c'est Boysnoize qui nous dit, bon ben voilà, tout est bien pour vous mais ce n'est pas sortable !
Ils vous poussent un peu à faire du commercial ?
A. : Non, non, non, pour ça on est vraiment libre, c'est juste que quand on a des chansons finies, on lui envoie, ensuite on les joue et puis on regarde la réaction des gens. Parce que des fois on passe trois, quatre, cinq mois, même si c'est en alternant, sur un track et on ne se rend plus compte de ce qui est bien ou pas bien tellement on est habitué à l'entendre en fait.

Quelles sont vos influences ? Est-ce que c'est plutôt du jeune et frais ou alors du bon vieux classique ?
A. : Par rapport au choix de nos remix ?
Ouais, ouais…
A. : Ah ben ça se fait souvent en fonction des gens qu'on rencontre sur les dates, quand ils sortent un single ils nous disent « Oh ben vous ne voudriez pas le remixer ? ». Il y en a deux ou trois qui sont proposés par le label mais aussi non, ce sont souvent des échanges…

Quelle est votre recette pour grandir dans le monde de l'électro ?
A. : Il n'y a pas vraiment de recette. Je ne sais pas, nous, deux mois et demi après notre première date, on était toujours à l'école donc on mixait sur le côté. Ensuite ça a pris de plus en plus d'ampleur et tous les week-ends on voyageait. Je pense qu'il faut rester les pieds sur terre et c'est tout.  Bon, on fait de la musique hein, on n'est pas en train d'envoyer des fusées, c'est un truc pour danser, il ne faut se prendre au sérieux quoi.

On peut voir dans vos news que vous venez de sortir un nouveau EP 4 titres.  Pourquoi avoir choisi un EP et pas un album ?
A. : On est en train de bosser sur l'album aussi mais on se donne plus de temps, on attend de voir les réactions. On n'est pas encore prêt pour un album au complet. Enfin, on ne sait pas de trop, on y réfléchit. On attend de faire le live de cet été, on aura pas mal de réponses là-dessus et ça nous permettra de développer de nouveaux morceaux sûrement.


Ouais ben ça vous permettra de capter un peu la réaction de gens quoi.
A. : Voilà ouais et puis des fois, c'est instantané, tu joues une chanson dans la soirée et au final tu n'as pas besoin de la retoucher, elle marchera très bien et des fois c'est mieux de revenir dessus dix fois dans l'année et mettre un an à la faire pour qu'elle soit mieux.

Votre EP, il s'appelle « BIELLE ». Je me suis un peu tordu la tête à m'imaginer ce que ça voulait bien dire mais je n'arrive pas à mettre le doigt dessus. Tu sais m'expliquer ?
A. : Alors « BIELLE », c'est surtout pour ce son qui est… un peu dans un moteur en fait.

Ah ben je pouvais continuer à chercher (rire…)
A. : Ouais ben ça nous est venu un peu comme ça, on trouvait que ça allait bien avec la chanson.

Vous serez aux Aralunaires le 30 avril prochain, qu'est-ce que vous nous réservez ?
A. : Justement, ce qui est bien, c'est que là on a terminé un nouveau remix, on a des nouveaux tracks, on joue quelques albums et à chaque fois on modifie un peu et donc du coup, il y a toujours des nouveaux trucs. Ca sera assez varié comme truc, il y aura de la hause, de la techno, des trucs intéressants qui ne sont pas encore sortis. On misera légèrement sur le visuel mais on va se concentrer sur le son avec des boîtes à rythmes et des trucs du style techno à l'ancienne.

Voilà, mon interview est terminée, je remercie beaucoup et on se voit le 30 avril alors.
A. : Ben merci à toi, à la prochaine.

Et oui, un grand merci à Anthony qui a pris un peu de son précieux temps pour nous parler un peu des Petits Pilous et pour sa sympathie.  Anthony, c'est quelqu'un de très calme, très posé, contrairement à se qu'on pourrait penser quand on le voit sur scène, mais surtout quelqu'un qui ne prend pas la grosse tête et ça, c'est important !

Vous pouvez les suivres, c'est sur:

http://www.myspace.com/lespetitspilous

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Post? par losange

FOCUS:

Sous ce petit nom se cache un redoutable duo d'orfèvres électroniques français : Jean-Patrick et Anthony se font une place quelque part entre Justice, Mr Oizo et les Daft Punk, (…)

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