QUELQUES JOURS AVANT SON PASSAGE À L'ENTREPÔT, NOUS AVONS VOULU EN SAVOIR PLUS SUR L'UNIVERS ET L'ÉLECTRO COLORÉE DE THIERRY BELLIA, ALIAS VARIETY LAB. ENTRETIEN TÉLÉPHONIQUE.
Tu habites Nancy, c'est ça?
Thierry Bellia : Tout à fait, j'habite Nancy depuis une vingtaine d'année, maintenant.
Mais tu n'as pas toujurs habité là-bas, tu viens du coin je crois ?
T.B. : Oui, c'est exact. J'ai habité du coté de Longwy quand j'étais au lycée, et aussi un peu après. Donc Arlon, Athus, c'est des coins qu'on connaît bien. Déjà en tant que français, parce qu'il faut avouer qu'on s'emmerdait un peu de ce coté de la frontière, alors on allait en Belgique. Et puis j'ai fait beaucoup de musique aussi, là-bas.
J'allais en parler, tu as joué dans des groupes, ici ?
T.B. : Mais oui ! D'ailleurs c'est pour ça que c'est un excellent souvenir, tout ce petit retour aux sources ! D'ailleurs, mon premier groupe de lycée s'appelait « Les Accidentés », et on avait joué aux premières Nuits de la Musique, grâce à toute votre petite bande. On a donc joué il y a longtemps là-bas, et on se souvient d'un accueil chaleureux.
Les Nuits de la Musique, qui sont devenues les Nuits de l'Entrepôt et maintenant les Aralunaires alors ? C'est ça ?
T.B. : Tout à fait. On avait participé à un concours avec mon premier groupe de lycée. On avait rencontré plein de gens super chouettes, c'était bien. Je suis impatient d'y retourner.
C'est la première fois depuis, ou il y en a eu d'autres, avec d'autres groupes ?
T.B. : Je crois que je suis aussi revenu avec Orwell, on avait participé à une soirée hommage à Dole. Et aussi un concert, toujours avec Orwell, aux Nuits de L'Entrepôt, il me semble. Mais ça fait longtemps qu'on n'est pas venus.
Et tu es déjà revenu par ici, même en tant que spectateur ?
T.B. : Je reviens toujours régulièrement là-bas, j'ai toujours de la famille et des amis. Et puis c'est pas très loin, c'est pas comme si j'étais à Marseille.
Oui, c'est sûr. On va parler un petit peu de l'album, maintenant ! Je pense que la Belgique a accordé un bel accueil à Team Up !, qu'on a entendu pas mal. C'est dû à quoi ?
T.B. : On voit vraiment la différence, et effectivement on a bénéficié d'un accueil génial en Belgique, je pense grâce à deux facteurs importants. Tout d'abord à la présence de Sharko, de son chanteur David Bartholomé sur l'album, qui a vraiment participé au processus créatif de l'album. Il est apprécié et connu chez vous. Le deuxième truc, c'est grâce au soutien de Pure FM, à qui j'avais envoyé le disque un peu par hasard. Il y a une programmatrice qui a un peu remué ciel et terre. Elle l'a fait écouté à plein de gens dans cette radio. Et puis le titre a été pas mal diffusé sur cette radio, et ensuite sur d'autres. Ça a commencé par là. On voit tout de suite la différence avec la France, où pour l'instant le disque est diffusé en radio, mais de manière moins intensive. Ça c'est les deux facteurs qui ont fait que. Et puis il y a un troisième truc, c'est qu'évidemment les Belges ont meilleur goût que les Français, ça c'est clair ! (rires)
C'est gentil, ça… Dernière petite question : il y a beaucoup de voix différentes sur l'album. J'ai lu quelque part que vous les assuriez vous-mêmes sur scène, comment est-ce que ça se passe ? Vous chantez, ou ce sont des samples ?
T.B. : Non non, il y a un chanteur. Parmis tout les gens qu'on a rencontré, il y a eu Donovan, David de Sharko etc, il y a aussi Vincent Mougel, qui a un groupe qui s'appelle Kidsaredead. Il chante la chanson Soda Pop Confusion et maintenant, il fait vraiment partie du groupe, et c'est lui qui assume une grosse partie de tous les titres qui envoient. Vraiment, rien que pour ça, ça vaut le coup d'être vu, parce qu'il a une personnalité incroyable sur scène, il le fait à fond. Partant de l'esprit un peu collaboratif du disque, où chaque, on s'est dit que ce serait pas mal que chacun chante aussi un morceau. Donc moi j'en chante un, Alexandre, le pianiste, en chante un, et Rom également. Donc ça donne aussi un coté… J'allais dire bordélique, mais c'est presque ça, sur scène ça bouge beaucoup et c'est ce qui nous plaît : on retrouve un peu l'esprit du disque, où il n'y avait pas qu'une voix. Ça sera très vivant, en tout cas. Pour la tournée de l'album précédent, on utilisait des samples, mais on a privilégié une approche plus chaleureuse cette fois-ci.
Merci !
T.B. : Merci à vous ! Et à samedi !
