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ROCK'N GAUME

L'ACTU ROCK EN PROVINCE DE LUXEMBOURG

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INTERVIEWS

31/08/11

L'OPIUM DU PEUPLE

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VOUS ÊTES-VOUS DÉJÀ DEMANDÉS CE QU'AURAIENT ÉTÉ NINO FERRER, CLAUDE FRANÇOIS ET JOE DASSIN S'ILS AVAIENT ÉTÉ PUNKS? LA QUESTION NE SE POSE PLUS, L'OPIUM DU PEUPLE VOUS EN DONNE LA DÉMONSTRATION. NATIFS DU SUD DE LA FRANCE, CES JOYEUX TROUBLIONS SONT VENUS JUSQUE SÉLANGE POUR LE DONKEY ROCK, ACCOMPAGNÉS DE LEURS DÉLICIEUSES "OPIUMETTES", POUR APPRENDRE AU PEUPLE DE GAUME CE QUE C'EST QUE FAIRE LA FÊTE. IL FAUT DIRE QU'ENTENDRE "LES CORONS" DE BACHELET EN VERSION KEUPON C'EST ASSEZ JOUISSIF. NOUS AVONS RENCONTRÉ SLOBODAN, L'IMPUDIQUE CHANTEUR DU COMBO, QUI A, NOTONS-LE, RÉPONDU À L'INTERVIEW... À POIL.

Comment vous est venue l'idée de reprendre des tubes de la variété française en version Punk-Rock ?

Je fais du Punk depuis longtemps mais j'ai toujours écouté de la chanson française : Brassens, Brel et tout ça. Un jour j'ai connu « Me First and the Gimme Gimmes », le groupe du chanteur de NOFX qui ne fait que des reprises de grands standards américains que tout le monde connait là-bas. Du coup, je me suis dit que ça serait rigolo de faire un groupe comme ça. Il y a plein de groupes de Punk qui font une reprise par album. Je me suis dit que ça serait cool de faire un album où il n'y aurait que ça. Et ça a donné L'opium du peuple.

Est-ce qu'il y a des chansons que vous n'oseriez pas reprendre ?

Oui, on a dit qu'on ne reprendrait jamais Michel Sardou parce que c'est un fasciste.

Quand vous êtes sur scène, est-ce que ça ne vous manque pas de vous affirmer à travers des compositions ?

On a tous des groupes à côté. Le batteur et le bassiste ont des groupes au Pays Basque. Le batteur a sept groupes en tout ! Moi, je joue avec Condkoï et j'ai aussi un groupe de musique pour enfants. On joue tous des compositions à côté, donc du coup, ne jouer que des reprises, c'est pas très grave !

Vous avez enregistré la reprise de « Le téléphone pleure » avec Didier Wampas, comment est-ce que ça s'est passé ?

On voulait absolument faire cette reprise avec quelqu'un. On a croisé Didier une fois pendant un concert, on lui a proposé et il a dit oui tout de suite. À l'occasion d'un concert des Wampas à Toulouse, il est venu en studio avec nous pendant une après-midi. Après, on a joué avec eux et il est arrivé dix heures avant le reste de son groupe pour qu'on puisse tourner le clip. Il a été trop sympa, tout le temps !

Est-ce que vous avez déjà eu des retours de la part des artistes dont vous reprenez les chansons ?

Oui, de la part de Sanseverino ! Sur le dernier album, on a repris « Maigrir ». On s'était croisés plusieurs fois et un soir, saoul, je lui avais demandé s'il viendrait reprendre une de ses chansons avec nous. Il avait répondu « Ouais, pas de problème ! Mais quand on était en studio, il y était aussi pour son propre album donc ça n'a pas pu se faire. Il a écouté notre version et il a trouvé ça bien.

Qu'est-ce qui fait le succès de L'opium du peuple par rapport aux nombreux autres groupes de reprises ?

On fait bien les cons. Parfois, on est même obligés de faire attention à répéter suffisamment parce que ça nous arrive quelquefois d'un peu oublier le côté musical. Le groupe ne se base pas que sur la musique, mais aussi sur ce qui se passe pendant le concert. J'ai aussi vu un groupe de par chez vous qui s'appelle Poulycroc. J'avais trouvé qu'ils avaient bien la connerie aussi. J'ai discuté un peu avec le chanteur à la fin du concert. On n'a jamais eu l'occasion de jouer avec eux mais j'aurais bien aimé, ils ont l'air rigolos aussi.

Quelle va être la suite des évènements pour L'opium du peuple ?

On finit la tournée fin novembre. Après, pendant six ou dix mois, on va travailler sur un autre album. On ne sait pas encore trop comment.

Pas encore d'idée des chansons que vous allez reprendre ?

Et bien, en fait, les idées de reprises, on les a très vite. Le truc, c'est surtout comment sortir quelque chose à un moment où les gens n'achètent plus de cd. Tu es obligé de faire des trucs pour avoir de l'actualité et des dates. Pour l'instant, la question c'est surtout : qu'est-ce qu'on sort ? Est-ce qu'un dvd, c'est plus valable qu'un cd ? Je n'en suis même pas sûr. Un bouquin avec des photos ? Un cd tout seul, en tout cas, ce n'est plus très intéressant. L'opium du peuple, tu as 90% du groupe quand tu les vois en concert. Alors que quand tu écoutes le cd, tu n'as qu'une toute petite partie. Le cd, c'est juste un outil de travail pour nous. On ne peut pas dire que ça serve à la promotion parce que les gens téléchargent. En fait,  je m'en fous que les gens achètent ou pas.

L'opium du peuple, ça se vit surtout en live, donc ?

Complètement ! Là en ce moment, on n'a plus de vêtements à vendre. Peut-être qu'on en aura encore un peu pour la fin de la tournée. On a quelques cd mais ça se vend tellement peu qu'on a arrêté. C'est chiant de rester toute la soirée à tenir le stand. On n'a personne pour le faire pour nous. Alors tant qu'on n'a pas d'esclaves…

Merci beaucoup pour cette interview !

Merci à toi !

 Myspace de L'Opium du Peuple

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Post? par Quentin